Woods est un groupe prolifique. En effet en avril 2016 dernier sortait dans les bacs le neuvième album du quintet intitulé City sun eater in the river of light. Basé à Brooklyn, le combo – qui a compté dans ses rangs et à la basse le génial Kevin Morby – est la réunion de musiciens inspirés et marqués par la culture psychédélique. Les guitares enveloppent et tressent des arabesques, les cuivres lascifs et les orgues langoureux installent des ambiances feutrées là où le chant et les choeurs perpétuent une certaine tradition folk americana. Le groupe du leader activiste en chef Jeremy Earl (qui est aussi le boss du label Woodsist : Real Estate, The Babies, White Fence…) réussit le détonnant mariage entre une folk habitée à la Bill Callahan, la country music d’un Willie Nelson et le rock sous acide d’un Grateful Dead. Mortel !
Barbagallo a édité son deuxième album Grand Chien à l’automne dernier. Avant de foncer à Rennes début décembre il a fait un crochet par La Sirène pour travailler la scène avant le jour J ! Sa prestation aux Transmusicales restera pour le public et les professionnels comme l’un des meilleurs moments du festival. Batteur de son état, également au sein du power band australien Tame Impala mais également membre fondateur canal historique d’Aquaserge, Julien Barbagallo invente une pop à la française dans le texte marquée au fer rouge du psychédélisme. L’ensemble est tout simplement beau et sacrément hypnotique !
Habillage musical : Kosmo Pilot