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De sa vie de musicien, arrangeur et réalisateur pour les autres, Albin de la Simone a tiré au fil des années un CV qui ressemble à un Who’s Who de la chanson française (Souchon, Miossec, Vanessa Paradis, Jeanne Cherhal…). D’illustres noms qui s’ajoutent aux compagnonnages et amitiés de longue date avec les Delerm, Boogaerts, Arthur H, -M-, Bastien Lallemant, JP Nataf, qui marqueront durablement son artisanal et discret parcours d’auteur-compositeur-interprète débuté en parallèle, il y a quinze ans déjà. Avec son cinquième album, L’un de nous (Tôt ou Tard), cet orfèvre de la pop française à texte, dandy à la voix douce et élégante, a trouvé la voie et le ton juste. Tableaux musicaux esquissés avec des teintes pastel, arrangements au classicisme formel faussement minimal, textes à la tranquille ironie, sertis dans des ambiances sonores chaleureuses, soignées et maîtrisées… Accompagnés en scène par son trio habituel (Maëva Le Berre au violoncelle, Anne Gouverneur au violon et François Lasserre aux guitares), Albin de la Simone et ses claviers volages se produiront pour la première fois à La Sirène, sous le lustre, au coeur du public.
Avec son physique de dandy dégin-gandé, un peu Jean Rochefort jazzy, un peu Tom Novembre égaré chez Blue Note, Matthieu Aschehoug aka Askehoug s’amuse à réinventer de sa voix grave des inédits francophones de John Barry et autres chansons buissonnières de Gainsbourg. Après Smart & Piggy (2009) et le single Je te tuerai un jeudi (2012), ses chansons baroques et décalées ont trouvé une nouvelle esthétique l’an passé pour French Kiss. Ce crooner théâtral et poétique officie sur scène en trio rock, gardant quelques tours d’avance pour faire vivre ses chansons scénettes.
