La venue de la star à la carrière XXL ressemble un peu à un cadeau de Noël pour une Sirène déjà au complet.

Ce n’est pas simplement l’icône et l’égérie, l’actrice et l’étoile glamour internationale que nous célébrerons ce soir-là, mais bien la musicienne au grain de voix intemporel et immédiatement reconnaissable, star de la chanson en constante évolution depuis ses quatorze ans et le fulgurant succès de Joe le taxi (1987). À moins qu’il n’y ait finalement pas de distinction à faire dans les multiples activités de l’idole à la silhouette fine, au visage angélique et à la voix mutine ? Après d’emblématiques collaborations avec Gainsbourg (Variations sur le même t’aime, 1990), Lenny Kravitz (Vanessa Paradis, 1992), Mathieu Chédid (Divinidylle, 2007) ou Benjamin Biolay (Love Songs, 2013), elle revient avec un septième album studio lumineux, Les Sources, enregistré au Sound Factory de Los Angeles, avec notamment l’aide de son mari, le dramaturge écrivain et réalisateur Samuel Benchetrit, de Paul Butler (The Bees) et de Tchad Blake.

Un album empreint d’amour, de douceur et de légèreté, nimbé dans une inusable et douillette marqueterie vintage, qui ajoute une nouvelle pierre à sa cathédrale pop et correspond bien à son humeur du moment. Resplendissante dans cette joyeuse tournée marathon débutée en mai, Vanessa Paradis nous offrira un magnifique voyage solaire et sensuel, entre succès et nouvelles chansons, pour terminer l’année en beauté.