Un nom tiré de The Wild One avec Marlon Brando, un leader (Peter Hayes) issu des rangs du Brian Jonestown Massacre, l’adoubement de Noel Gallagher dès les premières démos de cette version californienne du shoegazing de Jesus and Mary Chain passé à la moulinette Stoogiennes… Le débarquement du trio avec un album incendiaire en 2001 avait donné le ton : rock’n’roll ! Dans ce renouveau des groupes américains, à côté des New-Yorkais plus intellos des Strokes et à quelques encablures des furieux d’At the Drive In, le Black Rebel Motorcycle Club jouait à fond la carte de l’électricité teigneuse, du psyché sombre et ténébreux et du biker parfumé à l’huile de vidange. Dès Howl (2005), force était de constater que les garçons avaient une palette d’inspirations bien plus large. Mais les chicanes blues, les crochets americana vintage et les embardées acoustiques n’enlevaient rien à la puissance du groupe toujours lancé comme un dragster sur l’asphalte. Ce rock sombre et poisseux qui a toujours fait leur force n’était jamais bien loin… En 2010, le batteur Nick Jago quitte le groupe, remplacé par Leah Shapiro pour les puissants Beat the Devil’s Tattoo (2010) et le délétère et mélancolique Specter at the Feast (2013). Depuis, l’un des trios les plus intenses de la planète n’avait plus donné signe de vie. Guitares acérées, voix écorchée, regards de tueurs et look affuté : le retour en France du Black Rebel Motorcycle Club est l’une des grandes affaires de cette rentrée !

The Vacant Lots est un duo qui arrive de Burlington dans le Vermont. Pas de fioriture ici bas… du rock garage, sauvage et psychédélique.