jeudi 28 février 2019 – H

DEATH VALLEY GIRLS + THE SCHIZOPHONICS

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Fondé en 2013 par Bonnie Bloomgarden (chant, guitare) et Larry Schemel (guitare, le seul garçon de la bande), Death Valley Girls reprend à peu près les choses où elles se sont arrêtées avec le Fun House des Stooges. Comme pour exorciser toute mort possible du rock’n’roll – la grande idée et la furieuse ambition de ce girl’s band de Los Angeles, il convient d’ajouter une pointe de menace occulte à la Sabbath, une authentique furie punk, un peu de rage stoner et de sensualité surf, du psyché wah-wah et plein de fuzz aux premiers riffs boogie-blues désertiques des jeunes ZZ Top. Devant Alana Amram (basse) et Laura Harris (batterie), les riffs et les voix entêtantes bâtissent un énorme mur du son. Édifice qui n’aura sans doute jamais été aussi impressionnant que sur Darkness Rains, troisième album brûlant, heavy, acéré, cradingue et ténébreux à souhait. Death Valley Girls se paye même le luxe pour le clip de Disaster (Is What We’re After) de filmer en plan fixe Iggy Pop himself (un de leur grand fan), en chemise blanche et cravate rouge, en train de manger un hamburger. Clin d’œil arty au cinéaste danois Jørgen Leth lmant Andy Warhol dans la même position au début des années 1980. Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien dans le désert californien.

Power trio de San Diego, explosif en scène avec un Pat Beers (chant, guitare) totalement épileptique et survolté devant la batterie de son épouse, Lety, les Schizophonics ont frappé très fort l’an passé avec un premier album, Land Of The Living, mixant garage rock, MC5, Stooges, James Brown et Richards. Soit un condensé de rock’n’roll sauvage et spectaculaire.