Avec un demi-million d’albums vendus en quinze années de carrière et des tombereaux de concerts détonants, les sept Néo-Zélandais se sont tranquillement installés dans une sorte de sommet mondial des groupes « live » hypnotiques. On pourra bien chercher les causes intrinsèques de cette musique à la fois puissante et panoramique, électro, inventive et ingénieuse, dans sa composition multi-ethnique (des immigrés européens, des Samoans, des Maoris), dans la voix de crooner dilettante de Joe Dukie ou encore dans ce studio posé en bord de mer, en périphérie de la capitale Wellington, qui leur sert de base arrière à l’autre bout du monde… Avec leur synthèse à la fois électro et roots, détonnante et cool, de reggae, soul, funk, jazz et dub, une godasse sur le dance-floor et l’autre dans cet étrange laboratoire de recherche funky, la réponse est simplement que les Fat Freddy’s Drop continuent à s’amuser en bricolant de longues jam-sessions qui finissent par ressembler à des chansons, aux liturgies d’une messe païenne entièrement dédiée au groove. Sur leur nouvel album, Bays, le gang de mercenaires passe d’une escapade house de dix minutes (Cortina Motors) à un péplum azimuté (Razor), du funk torride (Wairunga
Blues) à la transe bluesy (Novak)…
Comme le célèbre chat des Freak Brothers dont ils tirent leur nom, les Fat Freddy’s évoluent dans leur propre galaxie. Un genre de supernova lointaine où l’on vit en quête d’un rythme cosmique et scénique ultime.
C’est à leur compatriote Mark James Williams aka MC Slave que reviendra le rôle de chauffeur de salle!
ATTENTION / Ce soir les timing sont avancés : Ouverture des portes 19H45 / MC Slave – 20H15 / FFD – 21H15