Débarqué dans les clubs londoniens à l’orée des 90’s avec un rock poisseux et charbonneux, épicé aux parfums des bayous, GALLON DRUNK est resté par essence ce combo des catacombes, réfugié dans la pénombre. Classe et disloqué, électrique et déjanté, le gang du chanteur guitariste James Johnston mêle toujours dans l’éternelle marmite vaudou, swamp rock, jazz tordu, garage-punk et trash-blues, et une no-wave new-yorkaise portés par le saxophone désarticulé de Terry Edwards. Depuis vingt ans et moitié moins d’albums, GALLON DRUNK poursuit sa route vers le Crossroad mythique avec un flegme so british, s’appuyant sur le soutien indéfectible d’une partie de la presse anglaise (NME, Melody Maker) et d’une petite armée de fidèles. Mais dans l’indifférence coupable du reste du monde.
En résumé, un groupe culte qui fricotent avec la furie Lydia Lunch (Big Sexy Noise) ou les allemands de Faust.
Lorsqu’en 2003, Johnston intègre les Bad Seeds de Nick Cave pour cinq années de service, le groupe ralentit le tempo, puis est plombé par la mort de leur bassiste Simon Wring. En trio, il enregistre le magnifique The Road Gets Darker from Here et reprend la route. Le baryton de Johnston (parfois proche d’un Mark Lanegan), la théâtralité rock à la Gun Club et ces solides racines jazz blues communes avec Tom Waits ont largement de quoi ouvrir leur public.
Leur tout frais neuvième album, The Soul Of The Hour, sera peut-être celui de la consécration. À moins que GALLON DRUNK ne reste le secret le mieux gardé d’Angleterre. Mais ce ne sera pas faute de vous avoir prévenu.
Le duo féminin masculin de Clermont-Ferrand THE BELFOUR a de l’ampleur, de l’abattage et une classe affirmée sur les planches. Nous ne sommes pas loin de la tension scénique d’une Polly Jean Harvey, de la séduction vénéneuse entrevue chez The Kills et de l’étrange fêlure pop d’une Chan « Cat Power » Marshall.
PENSEZ AU BUS!!
/// NAVETTE RETOUR GRATUITE //La Sirène =>Place de Verdun =>Techoforum // Départ : 21H15 ///