Articulé autour de deux anciens Snarky Puppy, Robert Sput Searight (batterie, claviers) et Nate Werth (percussions), Ghost-Note fait aujourd’hui figure de pilier dans la bouillonnante scène de fusion funk-jazz-soul de Brooklyn.
Après Fortified (2015) et Swagism (2018), ils reviennent aujourd’hui dans une forme éblouissante avec Mustard n’Onions (2024), nouvelle fiévreuse tempête de groove aux featuring prestigieux, tous unis dans une même alchimique camaraderie (Marcus Miller, Bernard Wright, Eric Gales, Jay Jennings, Travis Toy). En s’appuyant sur les fondations historiques posées par James Brown, Sly Stone et Georges Clinton, le collectif de jazzmen (avec des CV incluant Snoop Dogg, Erykah Badu, Herbie Hancock, Kendrick Lamar, Toto, Justin Timberlake…) se lance dans ce jam torride en faisant entrer des éléments d’afrobeat, de hip-hop, de blues, de psyché rock… Appuyées sur la monstrueuse quatre cordes de MonoNeon (dernier bassiste de Prince), les compositions aux arrangements sophistiqués et break millimétrés, nous propulsent dans un genre d’extase rythmique, une véritable explosion de sons, de licks et de syncopes qui ne s’arrêteront jamais au fil des quinze titres de l’album. Pour leurs concerts incendiaires, avec Peter Knudsen (guitare), Dominique Xavier Taplin (claviers), Vaughn Henry (claviers) et les cuivres de Sylvester Onyejiaka (saxo), Mike Jelani Brooks (sax), Jonathan Mones (sax, flûte) et Danny Wytanis (trombone), les Nord-américains nous promettent une immense, puissante et contagieuse claque de pur groove festif !