Qu’elle fasse de la musique, joue au cinéma ou écrive des livres, Jehnny Beth aime défier les conventions, son public — et elle-même. Sa détermination à pousser les/ses limites a d’abord été reconnue en tant que chanteuse du groupe Anglo-Saxon Savages : deux albums nominés au prestigieux Mercury Prize (UK) qui délivrent une parole féminine dans une énergie punk et révolutionnaire. Mais c’est lorsque le groupe décide de faire une pause que Jehnny ouvre véritablement son horizon.
Après douze ans de vie à Londres, elle s’installe à Paris et entame l’écriture de son premier album solo To Love Is To Live, aux cotés de son collaborateur de toujours Johnny Hostile.
Invitant de nouveaux collaborateurs à la rejoindre tels que Romy Madley Croft (The xx), Atticus Ross (NIN), Joe Talbot (Idles) et Flood (PJ Harvey, U2, Depeche Mode…), l’album ajoute des touches de jazz et de musique industrielle à son univers.

En 2020, Jehnny Beth est à la veille d’une tournée internationale pour cet album lorsque l’annonce du confinement est faite, engendrant naturellement l’annulation de sa tournée. Dans l’incertitude d’un retour à la normale proche, elle décide de lancer une tournée française dans un format inédit : un récital assis.
Accompagnée sur scène par Johnny Hostile et la pianiste Malvina Meinier, Jehnny réinvente son répertoire en format intimiste, pour en révéler encore plus sa richesse, et offrir à son public pour la première fois un moment calme, fait de rencontres et d’échanges, si nécessaires en ces temps de distanciation, loin des soucis du monde.