Les légendes old-school de Los Angeles croisent le « mic » avec la nouvelle génération française, américaine, anglaise et une certaine idée du hip-hop roots.
Au début des années 1990, depuis leur quartier de South Central, avec leur hip-hop malin, groovy et sensuel, les Angelenos de The Pharcyde refusaient tous les clichés dominants du Gangsta Rap. Légendes vivantes du old school, avec notamment l’incroyable clip Drop réalisé en 1995 par Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovich), Imani et Bootie Brown commémorent aujourd’hui les vingt ans de l’album mythique Labcabincalifornia par une tournée et une mixtape produite par le New-Yorkais DJ Spinna.
Découvert via Rap Contenders et le collectif L’Entourage, le rappeur « ultra-parisien » Jazzy Bazz prend la tangente avec P-Town, premier album solo auto-produit, organique et old-school, nourri à l’écriture soignée des Fabe, Dany Dan et Solaar.
Rappeur West-Coast au nom de Roi de France, Charles X (prononcez « ex » pour lever l’ambiguïté) plonge dans l’héritage de la Great Black Music avec un deuxième album renversant de sensualité et de maîtrise. Tel D’Angelo ou Q-Tip, Dales Anthony Doss (aka Charles X) brasse soul, rhythm’n’blues et jazz, avec une voix d’exception qui galvanise cette odyssée hip-hop groove.
Révélé par le clip Walkin’, le jeune Londonien de Camden Ocean Wisdom concrétise sa position d’étoile montante du rap anglais, sur le flow renversant des dix-sept titres de son premier album, produit par Dirty Dike.