Ces types sont les légendes sulfureuses du punk-rock, les authentiques «men in black» célébrant quarante années de carrière quasi ininterrompues. Jet Black, Jean-Jacques Burnel, Hugh Cornwell et Dave Greenfield ont marqué le mouvement par leur humour dévastateur, leur violence provocatrice et une pleine poignée de singles incontournables qui se prolongèrent au fil des années 1980 (Peaches, No more Heroes, Always the Sun, Golden Brown…). Derrière la basse bulldozer de leur karatéka de français, entre leurs textes alambiqués et les incontournables claviers Doorsiens, bien plus raffinés et cultivés qu’ils ne le laissaient entendre, les Stranglers ne lâchèrent pas la rampe quand leur chanteur guitariste Hugh Cornwell se lança en 1990 dans une carrière solo sous haute influence du Captain Beefheart. Au jeu des remplacements, après Paul Roberts, voici Baz Warne pour une version 4 du groupe, revenu au quatuor. Peu importe que les derniers opus ne soient pas exactement à la hauteur de la première époque. En scène, ils labourent les planches avec une énergie et une classe so british, un son immédiatement reconnaissable et un batteur (Jet Black, 76 ans) qui fait la nique à Charlie Watts.
 
Dans le paysage rock made in France, l’apparition du quartet de Last Train fait sa petite révolution… et il n’y a pourtant rien de révolutionnaire ici ! Last Train pratique un rock classique, certes plein d’énergie et de mélodies, écrit des chansons pop aux refrains imparables… certes ! Comme Oasis, comme Primal Scream, comme le Black Rebel Motorcycle Club me direz-vous ! Oui oui, comme eux, en aussi bien et en aussi jouissif à la scène !

Attention : Ouverture des portes à 19h45 et montée sur scène de LAST TRAIN à 20h. A bon entendeur…