La release party du deuxième album des Rochelais du Walnut Grove Dc ne pouvait se tenir que dans leur maison de La Sirène. Une soirée «stoner» férocement rock’n’roll avec Mudweiser et Los Disidentes Del Sucio Motel en invités de luxe.
Un nom clin d’œil à la ville du Minnesota de l’écrivaine américaine Laura Ingalls Wilder (celle de « La petite maison dans la prairie », à prononcer « d’ici », version en roue libre vers l’enfer), un EP (2012) et un album éponyme (2014), auront suffi à asseoir la réputation des quatre anges noirs du Walnut Grove Dc. L’engin file droit sur l’asphalte avec ses rythmiques de plomb, ses riffs lourds et tranchants, sa voix rocailleuse et son carburateur alimenté au souffre. Si Ced (batterie), Thibaud (basse), Fab (guitare) et Sylvain (guitare, chant) réfutent les étiquettes, la puissance et l’esprit rock’n’roll qui agitent les neuf titres de ce percutant nouveau Roskov, les placent résolument en droite ligne de l’héritage stoner américain, Queens of Stone Age et Kyuss en tête.
Avec des anciens Eyeless et Reno le chanteur de Lofofora aux commandes, les Montpelliérains de Mudweiser ne cachent pas leur ambition : du bon gros rock stoner qui arrache façon Nashville Pussy et qui a déjà fait trembler les murs de La Sirène l’an passé lors du Tatoo Event. Retour sonique pour leur troisième album, So Said The Snake (chez Head Records).
Avec douze années de scène et trois albums au compteur (dont Human Collapse, dernier album concept audacieux signé chez les Américains de Ripple Music), les cinq Strasbourgeois de Los Disidentes Del Sucio Motel poussent toujours plus loin l’aventure du stoner mélodique, du hardcore ambient et du sludge cinématographique.